Le poid des regards
Hier il m'est arrivé un truc stupide. Je suis allé rejoindre ma chérie chez le coiffeur, et comme il lui faut une heure et demie à chaque fois, je suis resté à attendre, tranquillement installé dans mon fauteuil. Comme je déteste ne rien faire, j'ai cherché une occupation, et mon premier élan a été de sortir mon tricot. Et là, j'ai été rattrapé par trente ans d'habitudes. J'ai eu peur de sortir du rang, de montrer ma différence, mon identitée. Je me suis fait quinzes films dans ma tête, tous finissant mal, et la j'ai laissé tomber. J'ai sorti mon bouquin et j'ai lu sans passion dans mon coin. Alors j'essaye de comprendre pourquoi je peut tricoter au boulot devant tout mes collègues (en supportant les remarques à la con de certain d'entre eux) alors que j'en sui incappable devant des inconnus que je ne reverrais probablement jamais et qui s'en moque probablement comme de l'an 40. C'est la stupidité humaine.
Pour curonner le tout, ce matin je raconte ma petite histoire au boulot, et un collègue (la voix de la sagesse ?) m'a dis "T'es con Nico, chez un coiffeur plein de gonzesses, t'aurais été la coqueluche de ces dames". C'est surrement lui qui a raison. Pourquoi est ce que a chaque fois je ne vois que les cotés négatifs des choses ?
Ceci dis, a la prochaine tout le monde, pour mes passionantes aventures ;-)